La Mauritanie recèle d’importantes potentialités de ressources halieutiques avec une grande variété d’espèces et une grande valeur commerciale (70 espèces exportées environ). Ses eaux sont parmi les plus poissonneuses du monde.
La pêche offre plus de 55.000 emplois, représentant de l’ordre de 36% des emplois du secteur moderne. Le potentiel de captures annuel et de l’ordre de 1,8 million de tonnes dont la pêche industrielle et côtière représente 90% et la pêche artisanale 10 %.
Les principales activités de pêche sont concentrées à Nouadhibou à proximité des ports de pêche. La pêche artisanale existe tout au long du littoral. Cette situation de répartition risque d’être changé après la construction des ports de pêche de Tanit, de NDiago et du PK 28.
En 2015 un nouvel accord de pêche de 4 ans a été signé avec l’UE. Celui-ci permet aux navires européens de pêcher divers produits maritimes contre un versement annuel d’une compensation financière de 55 M €. Ce genre d’accord existe depuis le début des années 1987.
Dans le domaine de la pêche, l’essentiel de la production halieutique (poissons, Céphalopodes, crevettes et crustacés) provient de la pêche maritime (industrielle et artisanale). Le niveau actuel de la production est en moyenne de 800.000 tonnes en mer et 30.000 tonnes dans les eaux continentales.
La Mauritanie est aussi un exportateur de produits halieutiques, surtout les céphalopodes et les crustacés (crevettes en particulier).
Beaucoup de possibilités existent dans ce domaine pour les investisseurs, soit par la transformation des produits, soit par la création de chaînes de froid pour la conservation des produits halieutiques répondant aux normes internationales des marchés cibles des exportations (européennes, asiatiques, etc.).